vous êtes ici : accueil > Actualités > Départementales

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Imprimer le texte

News CGT au 25 Mai 2020

Ce qui est inquiétant avec ce gouvernement (et donc la DG), c’est qu’on ne peut faire confiance à aucune de leurs paroles ou de leurs engagements.
Nouvel exemple avec l’application des ordonnances votées en toute hâte dès le début de la crise sanitaire...comme s’il n’y avait alors pas d’autres priorités.

Appliquer avec bienveillance et souplesse les ordonnances Dussopt ? C’est c’là ouiiii....
Suite à audio conférence avec la DDFIP 66 ce mercredi 20 mai, la DG ne laisse aucune souplesse aux directions !

Bien sur, il y a une multitude de situations au sein des agents qui fait que personne ne ressent les choses de la même manière.
Il n’y a eu aucune espèce d’équité de par le fait essentiel d’avoir des missions prioritaires ou non. Ce n’est certainement pas la faute des agents.
Certains ont découvert que leurs missions étaient considérées comme non essentielles à la continuité du bon fonctionnement de notre pays.
Ce n’est pas très agréable. Aussi, il faut cesser tous les discours de jalousie. Des collègues ont été confinés sans télétravail pendant deux mois.
D’autres ont bossé deux jours par semaine, ou 3 demi-journées,depuis le début, ou depuis un mois... Il y en avait en télétravail, d’autres qui auraient bien voulu...
Et il y en a une poignée qui a bossé tous les jours depuis le début. Encore cette semaine, on constate de nombreuses différences de traitement.
Mais quelle que soit votre situation, il est certain qu’il ne faut pas tomber dans l’aigreur par rapport à d’autres collègues.

C’est bien après la DG qu’il faut être en colère vu l’application qu’elle fait de l’ordonnance sur les congés !
Toutes les rancœurs entre agents ne provoqueraient au final que de mauvaises ambiances de reprise, et personne, excepté le DG, n’a besoin de cela.

Car l’application de l’ordonnance prévue va renforcer le sentiment d’inéquité.

La DDFIP 66 nous l’a confirmé lors de l’audio conf : La DG ne laisse aucune souplesse et a donné comme consigne de considérer deux périodes bien distinctement :

La première période du 16 mars au 16 avril
tous les agents placés en autorisation d’absence COVID (ASA 030)
se verront ponctionnés 5 jours de RTT au prorata (le plus favorable) de leur temps de présence.
Pour ceux qui ont bossé en présentiel sur cette première période, toute journée commencée sera considérée comme journée faite.
Pour les télétravailleurs sur cette période, il seront considérés comme étant en présentiel tous les jours de la semaine (encore heureux).

La seconde période du 17 avril au 31 mai
Même topo, 5 jours de RTT (ou de congés)...sauf que la période court jusqu’au 31 mai qui tombe vendredi prochain (le 29)
Pour limiter la casse, vous pouvez donc déposer des congés cette semaine.
En effet, tout congé posé sur la période, même cette semaine, sera intégré aux 5 jours prélevés sur le mois.
Comme quoi le principe des ordonnances DUSSOPT est vraiment idiot.
Bien sur, si tous les agents du département posaient la semaine, les congés pourraient être refusés pour raisons de service.
Au final il y aurait des agents pour qui les congés seraient acceptés et d’autres non, et on pense à la Cgt que les ordonnances ont suffisamment crées de tensions.
La Cgt 66 demande donc à tous les collègues d’en discuter entre eux et de favoriser prioritairement les collègues en présentiel ponctuel depuis le début,
puis ceux qui sont revenus en ponctuel il y a un mois pour qu’ils puissent poser quelques jours cette semaine... si évidemment ils en ont besoin !
Ce n’est vraiment pas satisfaisant, mais ça peut limiter un peu les effets d’inéquité du dispositif DUSSOPT ;

Seul problème, combien poser de jour cette semaine sachant que la DG n’est en effet même pas foutue de nous dire -à ce jour- quid du sort réservé aux reports de CA 2019 !
Pire, elle envisagerait même de revenir sur la pose d’un jour RTT ou de congé accordée par bon nombre de directions sur le pont naturel en lieu et place de l’autorisation exceptionnelle !

M FOURNEL a une conception bien à lui de la bienveillance et de la souplesse...
Quand au sérieux et au respect des agents de la DGFIP , c’est encore un autre sujet.

A la Cgt 66, nous préférons miser pour cette affaire sur la responsabilité des collègues, et la bienveillance de leurs chefs de service !
Quelques jours de congés cette semaine pour les collègues sur qui ils ont pu compter régulièrement en présentiel seraient bienvenus.

Pour les collègues présents tous les jours depuis le 17 mars, ils auront droit à une prime bien méritée...
En espérant qu’il n’y aura pas d’entourloupes !

GRAVE DISCRIMINATION POUR LES PERSONNES FRAGILES

Les agents fragiles qui ne télétravaillent pas sont eux victimes d’une discrimination incroyable. Comme si on leur faisait payer le fait de faire exprès de n’être pas de solides gaillard(e)s.
Comme s’ils avaient fait exprès de ne pas vouloir télétravailler. On rappelle que c’est sur l’avis du médecin de prévention qu’on les a obligé à se confiner
Oser leur prendre 10 jours est une honte absolue et est extrêmement révélateur de la considération du gouvernement et de la DG pour les personnes fragiles.

ET LES GARDES D’ENFANTS ?
Les agents en garde d’enfants ont été contraints de rester à domicile pendant deux mois. Il était hors de question d’envoyer les bambins chez papi/mami !!!
S’ils n’ont pu bénéficier du "télétravail lié au COVID", les parents vont se voir retirer 10 jours de congés en tout.
Pourtant, ils risquent d’en avoir grand besoin vu l’incertitude qui règne sur les activités habituelles d’occupation des enfants pendant l’été (centres aérés, colonies,gardes.....).

C’est ça le chemin du monde d’après ?
Certains rêvent à un monde d’après ou les modes de consommation changeraient spontanément et où tout le monde aurait à coeur l’intérêt collectif car on aurait tiré les leçons du COVID...
C’est un peu mal parti ! Une seule chose est sure : sur tous les sujets de société, seul un engagement citoyen massif peut faire changer les lignes !
Une augmentation des salaires digne de ce nom des personnels soignants, des caissières et de tous ceux qui ont fait tourner la machine ne sera pas donné spontanément par ce gouvernement.
C’est pourtant Incontournable. Tout comme le nombre de lits d’hôpitaux qu’il faut vraiment revoir à la hausse. Tout comme les Services Publics qui ne peuvent continuer à être bradés...
Tout comme la réforme des retraites qui n’est que suspendue !!!

Une seule certitude, la rentrée sociale sera vraiment brûlante si on désire effectivement que cette crise serve au moins à une conception plus humaine de la société !

Article publié le 25 mai 2020.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.