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Visite Directeur Général Bruno PARENT Toulouse 9 février La CGT 66 présente avec les agents et les camarades de la région Occitanie.
Des représentants des personnels de toute l’Occitanie sont arrivés le matin renforcer les rangs des agents de la Haute Garonne venus accueillir le DG. Nous étions entre 250 et 300 au plus fort du rassemblement (un peu avant midi) car des collègues Toulousains étaient venus rejoindre leurs collègues grévistes sur la pause méridienne. Après moultes discussions avec les directeurs locaux (après qu’ils aient chassé la presse locale), le DG n’a pas pu se défiler et est donc venu dans la cour de la DRFIP 31 à 14h30.
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> Les militants locaux de l’intersyndicale ont d’abord tous insisté sur le mépris du DG. Puis ils ont évoqué plusieurs sujets spécifiques à la Haute Garonne et bien évidemment des sujets qui touchent l’ensemble des départements : accueil sur rendez-vous, retenue à la source, suppressions d’emplois...
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> Les camarades de Toulouse ont très clairement expliqué n’être pas défavorables à l’accueil sur rendez-vous, à la condition expresse qu’il ne serve pas principalement à désintoxiquer l’usager de l’accueil et à réduire encore les plages de réceptions du public. Le DG s’est alors lancé dans un discours fleuve assurant de son attachement à la réception du public sans rendez-vous. Il nous a dit qu’en aucun cas il ne s’agissait de réduire nos réceptions habituelles et qu’il s’agissait juste d’une nouvelle offre aux usagers. Ses propos étaient tellement déconnectés de la réalité des services que l’ambiance s’est réchauffée dans la cour de la DRFIP et plusieurs interventions ont fusé :
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> "vous n’avez même pas lu vos lignes directrices !" - "Les services sont déjà fermés tous les après midi et personne ne peut plus nous joindre, faute de personnels !" - "Et vous les prenez où les agents pour votre réception sur rendez-vous ?" - "Vous organisez le bazar car ça va tomber en même temps que la retenue à la source !" .........
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> Puis ce fut au tour des délégués de toute l’Occitanie d’intervenir sur plusieurs points : postes vacants non pourvus auxquels s’ajoutent de nouvelles suppressions d’emplois... rigueur budgétaire qui conduit à des aberrations (plus de chauffage dans le 34 au Millénaire), petites trésoreries sacrifiées et sur la sellette dans toute la nouvelle région..., sentiment de mal travailler...
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> La forte délégation Cgt 66, après avoir rappelé son conflit de mai-juin, s’est adressée au DG en lui disant très clairement ne rien attendre de lui. Par contre, vu les enjeux électoraux à venir, elle a invité tous les camarades présents à bien réaliser que quelques que soient les résultats des présidentielles et des législatives, il allait enfin falloir se mobiliser en intersyndicale dans tous les départements ! Si c’est Fillon : nous serons dans la rue ! Si c’est Lepen : nous serons dans la rue ! Si c’est Macron et son Uberisation : nous serons dans la rue ! Et même si c’est Mélenchon ou Hamon, nous serons dans la rue pour leur faire appliquer leur promesse !
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> Commençons sérieusement à nous mobiliser dans l’unité, car quoi qu’il arrive, pour nous faire entendre, c’est dans la rue que ça doit finir ! Dans les PO, l’intersyndicale a dernièrement envoyé un message à tous les agents : pour notre part, avec nos camarades de Solidaires et de FO, nous sommes prêts !
Article publié le 10 février 2017.