vous êtes ici : accueil > Actualités > Départementales

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Imprimer le texte

Communiqué à tous les agents des PO

TOUS EN GREVE LE 15 NOVEMBRE ET BLOCAGE DE LA DGFIP DANS LA FOULEE !

On a pas l’choix :

L’intersyndicale des PO a pris la responsabilité de reporter son calendrier de grève "tournante" après la journée de grève du 15 novembre (et non en amont). C’est une décision difficile mais conforme aux positions que nous vous avions énoncées lors des tournées de service : Etre prêts, oui, mais à condition que de nombreux départements s’engagent aussi dans la durée.

Notre section a interpelé les autres sections départementales. Même si c’est indéniablement difficile, tout est encore jouable pour un mouvement dans la durée. Mais notre angle de tir rétrécit rapidement et il va falloir que certains départements accélèrent vraiment !

Un grand 15 novembre à notre portée !
Si un mouvement dans la durée s’avère difficile pour de nombreux départements, un 15 novembre suivi massiment à la DGFIP est par contre, pour la première fois depuis longtemps clairement à notre portée à la DGFIP.

Réussir le 15 nov est aujourd’hui la condition indispensable pour envisager des suites très rapidement ! Il ne s’agit pas d’être optimiste ou pessimiste quand à la réussite d’un mouvement social à la DGFIP... il suffit simplement de savoir que le CT emplois qui entérinera nationalement les suppressions d’emplois se tiendra le 24 nov et que la retenue à la source doit être très prochainement entérinée par le parlement dans le cadre du projet de loi de finances 2017. Il y a donc urgence à se bouger si on veut se faire entendre, et il y a donc obligation d’être le plus nombreux possible dans l’action... le 15... et après aussi ... On a vraiment pas le choix !

RUBRIQUE : "Couchés les gueux " !
Nous l’avons vu avec la note départementale rappelant les sanctions disciplinaires et l’HMI du 17 octobre sur le site de la Côte Vermeille : la DG non seulement n’est plus dans le dialogue social depuis longtemps... mais en plus elle s’engage dorénavant sur le chemin des menaces tout en instillant le vieux discours réactionnaire suivant : Les fonctionnaires sont aux ordres, ils doivent être serviles et surtout pas revendicatifs ! Divisez-vous entre vous, travaillez dans la douleur, râlez chacun dans votre coin...mais surtout ne la ramenez pas collectivement... Sinon gare ! Dans ce contexte de menaces, nous aimerions que l’encadrement montre très ouvertement la voie de la solidarité avec les agents plutôt que de rédiger (certes très minoritairement) les listes d’agents s’étant rendus à ces HMI, plutôt que de ne pas accorder cette année la journée de campagne IR pour les SIP de Perpignan (après six semaines d’actions car les indicateurs n’étaient pas bons)... Ce n’est certainement pas de cela dont nous avons besoin.

De très nombreux cadres ont participé au mouvement de mai-juin (60% le premier jour) et c’est super.
Pourtant rares -et d’autant plus méritants- sont ceux qui ont fait plus d’un jour ou deux de grève. Comme s’il était normal que les agents dont le pouvoir d’achat est le plus faible se sacrifient toujours pour l’ensemble de la DGFIP...

Très sérieusement, dans ce contexte d’intimidation imposé par la DG, nous avons besoin de beaucoup plus d’unité entre encadrement et agents. Après le 15 novembre, s’il doit se passer une action d’ampleur à la DGFIP, il faut bien dès à présent commencer à réflechir à brandir très sérieusement la menace de ne plus se plier au dogme du chiffre et du résultat (comme dans la Police), de menacer de ne pas verser la paye des gros élus locaux... Les agents n’ont pas ces possibilités d’action sans les cadres. Et les cadres ne peuvent le faire sans un mouvement d’ampleur des agents. Nous avons tous intérêt à défendre ensemble un avenir un peu moins sombre.

Alors, tous ensemble... ou chacun pour soi ?
Pour la Cgt Finances Publiques 66, comme pour nos camarades Solidaires et FO, la réponse est claire : Tous en grève le 15 novembre...

Et tous ensemble pour l’emploi et le Service Public en bloquant très rapidement la DGFIP dans la foulée !

Soumis à la loi de finances... ou aux ordres du pouvoir politique ?
Mais qui va faire un stage déontologie au DG et lui rappeler les éventuelles sanctions disciplinaires ?

L’EXEMPLE DE LA RETENUE A LA SOURCE :

Alors que l’Impôt sur le Revenu est recouvré à 98,5% (le record européen), tous les agents de la DGFIP savent que l’Etat va perdre énormément d’argent en mettant en place la retenue à la source. Tous les agents de la DGFIP savent également que de petites entreprises vont être clairement en difficulté pour le mettre en place alors que les entreprises du CAC 40 l’attendent impatiemment pour pouvoir spéculer un peu plus.
Comme conséquence, combien de trésoreries menacées ? Combien d’emplois à la DGFIP supprimés ?
Devant la baisse des rentrées fiscales, la mise en danger de petites entreprises et la fin du réseau à court terme, la DGFIP est-elle vraiment obligée de faire la promotion en ligne de cette usine à gaz... alors même que les parlementaires ne l’ont pas encore votée ??? Appliquer la loi de finances est une chose... mais faire de la propagande pro-gouvernementale en amont du débat parlementaire ne peut en aucun cas être considéré comme un devoir !

ET LA SUPPRESSION DE LA DEMI PART ?
Nous n’avons pas oublié dans le même registre la lettre signée de Bruno Parent envoyée à des personnes âgées (pour la plupart) leur annonçant qu’elles n’auraient rien à payer pour les impôts locaux (case E) alors que certaines d’entre elles étaient bien redevables et ont dû s’en acquitter ! Quelle honte ! Là, le rôle d’un DG digne de ce nom aurait été de s’affirmer en tant que technicien de la DGFIP et de dire ce qui était possible ou non (au lieu de cela, 5 notes contradictoires dans les services). Il aurait dû également défendre l’honneur de ses agents mis en cause par certains politiques dans les médias...
Notre DG a accepté de cautionner une annonce politique populiste... juste avant des élections... ce qui n’a strictement rien à voir avec les missions de notre administration !!!

De Parini à Parent, la dérive de notre administration vers une soumission totale au pouvoir politique en place (et non aux décisions du parlement) est devenue une révoltante réalité. Le statut de la Fonction Publique a justement été mis en place pour éviter ces dérives... Ca tombe bien, tous les libéraux veulent en finir avec le statut !

Pas de résignation possible, tous dans l’action à partir du 15 novembre !

Notre site départemental est maintenant en ligne sur le site national Cgt Finances Publiques et continue à vous informer sur facebook (cgt finances publiques 66). Ne loupez pas l’expression d’une syndiquée qui exprime bien le sentiment bien de beaucoup d’agents !

Article publié le 25 octobre 2016.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.